CLINIQUE VETERINAIRE DU PLANT
Vétérinaires à Champigny-sur-Marne
 
CLINIQUE VETERINAIRE DU PLANT, VETERINAIRE à Champigny-sur-Marne
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Vétérinaires à Champigny-sur-Marne

DIABETE SUCRE


Le diabète sucré est la deuxième maladie hormonale la plus fréquente chez le chat. Elle touche environ 1 chats sur 200. Elle est causée par une augmentation chronique du taux de sucre (glucose) ou hyperglycémie dans le sang, du à une mauvaise utilisation du glucose par les cellules du corps à la suite d’un déficit en insuline.

 

    1. Classification

 

La classification du diabète sucré du chat est identique à celle utilisée chez l'homme :

  • Type I (< 5% des cas) : il s'agit d'un diabète sucré insulino-dépendant, conséquence d'un défaut précoce et grave de sécrétion de l’insuline par le pancréas qui touche les jeunes chats.
  • Type II (80-95% des cas) : il s'agit d'un diabète sucré non insulino-dépendant, avec un taux d'insuline normal ou augmenté, conséquence d’un défaut d’action de l’insuline.
  • Type III (5-20% des cas) : il s'agit d'un diabète sucré secondaire, avec un taux d'insuline diminué, conséquence de l’évolution d’un diabète de stade II qui finit par épuiser les cellules responsables de la sécrétion de l’insuline ou de maladies du pancréas (pancréatite, adénocarcinome pancréatique).

 

    2. Groupe à risque

 

Les chats les plus touchés sont adultes à âgés, généralement entre 6 et 10 ans. Principalement, les chats obèsessédentaires et d'intérieur sont à risque. De plus, les chats Birmans semblent prédisposés au diabète sucré. Il existe aussi une prédisposition sexuelle, les mâles étant affectés bien plus fréquemment que les femelles. La stérilisation semble jouer un rôle, les chats stérilisés semblent plus touchés que les chats entiers. Enfin, les chats ayant des régimes riches en hydrates de carbones, recevant des corticostéroïdes à longue action ou de l'acétate de mégestrol, ou atteints d'acromégalie ou d'hyperadrénocorticisme semblent eux aussi prédisposés.

 

    3. Signes cliniques

 

Les signes cliniques les plus fréquents sont regroupés ci-dessous :

  • Augmentation de la boisson et de la miction - polydipsie et polyurie.
  • Perte de poids malgré une augmentation de l'appétit.
  • Léthargie, abattement.
  • Autres signes cliniques : vomissements, plantigradie, cystites à répétition, fonte ou défaillance musculaire, pelage en mauvais état, déshydratation, douleur, anorexie, coma.

 

    4. Diagnostic

 

Le diagnostic se fait à partir des signes cliniques, l'examen physique et les modifications biochimiques, hématologiques et urinaires : hyperglycémie persistante même à jeun, cétonémieglycosurie, cétonurie, fructosamine élevée, élévation légère à modérée d'ALAT, ALP, GGT, cholestérol, triglycérides et bilirubine.

Les examens complémentaires suivants peuvent se montrer nécessaires dans certains cas : radiographie, échographie.

 

    5. Traitement

 

Tout d'abord, le retrait progressif des médicaments diabétogènes est important. Si l'animal est obèse, une modification du régime alimentaire dans le but d'une perte de poids est indispensable.

La prise en charge des diabètes non compliqués repose sur les principes suivants :

  • Alimentation : régime réduit en monosaccharides et disaccharides (Royal Canin Diabetic), recherche d'une perte de poids (si nécessaire) et d'une normalisation du poids.
  • Hypoglycémiants oraux : peu d'études, contrôle partiel (insuffisant) dans environ 30% des cas, diminution de l'effet avec le temps, non recommandé (Sulphonylurée, Glipizide, Biguanides, Metformine, Acarbose).
  • Insulinothérapie : activité et durée d'action dépendant de la formulation de l'insuline et des réponses individuelles, nécessite des examens sanguins réguliers pour ajuster la dose (courbes de glycémie sur 12-24 h, fructosamines), recommandée (Caninsulin et Prozinc, Lantus et Levemir en cas d'échec des premiers).

Avec un traitement adapté et un bon suivie, une rémission du diabète (diabète passager) peut être observée dans les 3 premiers mois de traitement (20-40% des cas).

L'échec au traitement peut avoir plusieurs causes : insuline périmée ou contaminée ou mal conservée, mauvaise technique d'injection du propriétaire, régime alimentaire non suivi, etc.

En cas de diabètes acidocétosiques (animal présentant une déshydratation, une hypovolémie, une thrombose et un état de choc), une hospitalisation est nécessaire afin de gérer la crise. Par la suite, un suivi et un traitement pour diabète non compliqué est mis en place.

 

    6. Pronostic

 

Le pronostic sur le long terme dépend de l'implication du propriétaire et de l'existence de problèmes concomitants, avec une moyenne de survie de 24 à 36 mois chez les patients stabilisés.


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